

La persistance des superstitions modernes
Un grand nombre de personnes, certes beaucoup plus qu’on ne le croit, sont aujourd’hui malades à la suite de sorcellerie et de pratiques magiques.
« Quoi ? Voulez-vous prétendre qu’à notre époque éclairée et saturée de culture il existe encore de la superstition et de la magie ? »
Hélas, oui ! D’innombrables personnes, se disant même cultivées, les pratiquent avec ferveur, souvent à leur insu, il est vrai. Elles ignorent en effet la complexité de ce domaine, ne se doutant pas que beaucoup de choses d’apparence anodine en font partie.
En entendant parler de sorcellerie, on pense souvent aux mœurs et pratiques africaines, où des ossements humains et d’autres objets mystérieux jouent un rôle. Cependant, la magie pratiquée chez nous a adopté des formes d’apparence innocente, voire même scientifique ou religieuse. Elle n’en est pas moins dangereuse que celle des peuples sauvages. Voici quelques exemples du vaste domaine des superstitions modernes, appelées aussi occultisme (du latin occultus = caché). Ces superstitions s’accomplissent lorsqu’on y croit.
Liste de superstitions modernes
1.Signes de prétendue chance ou porte-bonheur :
-
Fer à cheval
-
Trèfle à quatre feuilles
-
Coccinelle (bête à bon Dieu)
-
Araignée du soir
-
Nids d’hirondelles dans les maisons
-
Rencontre d’un ramoneur ou d’un porc
-
Chaînes de lettres de prières
-
Bagues contenant un poil de queue d’éléphant
-
Breloques basées sur les signes du zodiaque et choisies selon la date de naissance
-
Mascottes des conducteurs d’autos et d’avions
-
Port d’amulettes et de fétiches
-
Bris de vaisselle
-
Naissance un jour de dimanche
-
Toucher du bois, etc.
-
2. Signes de prétendu malheur ou de mauvais augure :
Sortir du lit avec le pied gauche, araignée du matin, rencontre d’un chat noir ou d’une vieille femme ; épingles, ciseaux, couteaux donnés en cadeau ; les perles signifient des larmes ; cri de la chouette ou du corbeau ; le chiffre 13, le vendredi ; craquements dans le bois, bris d’une glace, chute d’un tableau ; renverser la salière, etc., etc.
3. Signes soi-disant avertisseurs :
Avoir le hoquet, épingles à cheveux qui tombent ou dépassent ; chaussures qui crient ; observer les nombres : jamais deux sans trois, trois jours de bise, etc., etc.
4. Pratiques magiques :
Pour faire disparaître les verrues, ou arrêter des hémorragies ; soulever une pierre et cracher dessus ; faire certaines choses à minuit, au clair de lune, dans la nuit de Pâques lorsque la lune croît ou décroît ; observer et choisir les jours ; faire des vœux en arrachant des pétales de fleurs, au cri du coucou, en voyant une étoile filante ; placer le lit dans une certaine direction ; cueillir des plantes d’après des données dites « cosmiques » ou à l’aide du pendule ; appareils contre les « courants terriens » ; formules et prières magiques ou « sympathiques » en usage à la campagne pour guérir le bétail malade, pour faire prospérer les cultures, éviter les incendies, etc. ; faire tourner des tables ou tolérer ces pratiques dans la maison.
5. Divination :
Prédire l’avenir par des jeux de cartes, dans le marc de café, les feuilles de thé, dans les lignes de la main, dans l’écriture, dans le plomb fondu à Sylvestre, dans les astres (astrologie, horoscopes) ; questionner le pendule ou la baguette ; diagnostiquer des maladies par le pendule, l’écriture, consulter des guérisseurs, dormeurs, etc.
6.Magie blanche et noire :
Seconde vue, médiumnité, suggestion, magnétisme, hypnotisme, psychométrie, psychographie, radiesthésie, occultisme, spiritisme; livres de sorcellerie : 6me et 7me livre de Moïse; Jakob Lorber; sociétés secrètes, loges franc-maçonnerie, sciences psychiques, rose-croix, etc., etc.
7.Fausses doctrines / Sectes :
Elles sont également un péché grave. Elles ont été prédites par la Bible depuis toujours :
« L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi pour s'attacher à des doctrines de démons, portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience… Ils ne supporteront plus la saine doctrine mais, désireux d'entendre des choses agréables, ils se tourneront vers des fables. »
Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs qui introduiront des sectes pernicieuses qui attireront sur eux une ruine soudaine… »
(1 Timothée 4, 1—2; 2 Tim. 4, 3; 2 Pierre 2, 1.)
Toute doctrine ou enseignement qui ajoute quelque chose à la Parole de Dieu ou qui en retranche quelque chose (voir Deutéronome 4, 2; Apocalypse 22, 18—19), qui modifie ou dénature l'enseignement biblique, est une fausse doctrine, une secte :
Science chrétienne; Nouvelle Église (Swedenborg); Témoins de Jéhovah (Tour de Garde); Saints des Derniers Jours (Mormons); les Néo-Apostoliques; Tanatra; Théosophie; Anthroposophie.
De même la doctrine si répandue de la réincarnation est en contradiction avec la Bible :
« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9, 27).
Un bébé n'a pas encore commis de péché. Plus il grandit, plus l'homme vit, plus il pêche. Un cycle d'existences successives ne ferait donc qu'accumuler la charge des péchés, au lieu de la diminuer par une soi-disant expiation toute illusoire; c'est un des grands mensonges du diable pour égarer les âmes. Presque toutes ces fausses doctrines enseignent une « rédemption par soi-même », par effort propre, alors que seul le sang pur et innocent de Christ a pu payer notre dette et nous racheter.
L'étude quotidienne de toute la Parole de Dieu n'a jamais été aussi indispensable que de nos jours. Car seule une connaissance approfondie de l'enseignement biblique nous rend capables de distinguer le pur Évangile des fausses doctrines, de plus en plus subtiles et répandues.
La désobéissance et la résistance envers la Parole de Dieu, ainsi que l'incrédulité, sont aussi coupables que la magie (voir 1 Samuel 15, 22—23; Jean 16, 9). La Parole de Dieu est sacrée parce qu'elle s'identifie au Fils de Dieu en personne (Jean 1, 14).
Les dessous de la sorcellerie
Il y a quelque temps, l'entrefilet suivant parut dans les journaux. Un spirite était entré en communication avec un esprit (lisez : un démon !) et lui avait déclaré d'un ton satisfait :
« Nous voici arrivés ! Nous vous appelons et nous nous servons de vous aussi souvent et autant que nous le voulons. »
— « Bien au contraire, répondit l'esprit, c'est nous qui sommes arrivés, car vous ne pouvez plus vous passer de nous, et nous faisons de vous tout ce que nous voulons. »
Rien de plus juste ! Celui qui pratique la magie est un possédé. La sorcellerie n'est autre chose que l'imitation ou la contrefaçon satanique du Saint-Esprit de Dieu opérant des miracles. Celui qui pratique la magie agit donc en collaboration intime avec l'esprit de Satan lui-même, et se rend ennemi de Dieu.
Dans le monde entier, tous les pays sont plus ou moins remplis de magiciens, spirites, diseurs de bonne aventure, astrologues, guérisseurs, voyants, médiums, etc. Des files de luxueuses limousines attendent de longues heures devant le domicile de ces sorciers modernes. On ne peut ouvrir un journal sans tomber sur l'horoscope de la semaine ou du jour.
Et voici comment Dieu y répond :
« Lorsque toi, mon peuple, tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu'on ne trouve chez toi personne qui... exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur; personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel; et c'est à cause de ces que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins; mais à toi, l'Éternel, ton Dieu, ne le permet pas »
(Deutéronome 18, 9—15).
« Si un homme ou une femme évoque les esprits ou se livre à la divination, ils seront punis de mort; on les lapidera: leur sang retombera sur eux. — Si quelqu'un se tourne vers ceux qui évoquent les esprits, et vers les devins, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple. Vous serez ... saints, car je suis l'Éternel, votre Dieu
(Lévitique 20, 1—6).
N'est-ce pas effroyablement sérieux ? Et pourtant, qui le prend à cœur pour s'y conformer ? C'est à la légère qu'on prononce le nom de Dieu, et on n'agit plus d'après sa Parole, on ne la prend plus à la lettre. On ne croit plus qu'il nous a sauvés de la main et de la puissance du diable.
Le contrat avec Satan
Chaque fois qu'un homme, dans un danger, une détresse, ou pour une raison quelconque, au lieu de s'adresser à son Dieu, a recours à ces moyens et pratiques, il entre en contact avec Satan. Par exemple :
-
Une mère amène son enfant malade chez le guérisseur.
-
Une jeune fille se fait tirer les cartes.
-
Un homme se fait passer les verrues par des pratiques magiques.
-
Un paysan fait conjurer les maladies du bétail.
-
Un commerçant ou politicien se fait établir un horoscope.
-
On porte des amulettes, porte-bonheur, mascottes, fétiches.
-
On pratique les sciences psychiques.
-
On assiste à des séances spirites.
Beaucoup de ces choses sont même faites au nom de Dieu. En effet, les séances spirites commencent et se terminent par la prière ou même par la lecture de la Bible. Mais que s'est-il passé ? La réalité est que chaque fois l'homme a passé un contrat avec Satan, qu'il s'en rende compte ou non. Chaque fois, une dette a été contractée envers lui, et l'homme est devenu son débiteur. Cependant telle n'était point l'intention de l'homme. Loin de soupçonner que son acte d'apparence si anodin pût avoir de pareilles conséquences, il accepta le secours, la guérison, la protection de Satan, s'en réjouit, ne pensant pas que tout se paie. Mais Satan a bonne mémoire ! Il n'oublie rien, il prend son temps. Il commence par guérir le veau conjuré ; mais plus tard il vient chercher deux vaches. Il commence par guérir les blessures de l’un des deux fils ; mais quelques mois après, le père ivre tue l’autre par un coup de fusil (fait authentique).
Autres conséquences
Paralysies, oppressions, maladies indéfinissables, yeux ternes et voilés, inquiétude constante, états d’angoisse, neurasthénie, idées de suicide. Tout cela est souvent l’effet d’influence démoniaque contre lesquelles on cherche en vain de l’aide auprès des médecins. Le but de ces lignes est d’apporter du secours dans des cas de ce genre.
(Il convient cependant de dire que tous les états d’angoisse, de dépression, etc. ne sont pas toujours dus à des pratiques magiques. Il faut tenir compte très largement de toutes les conséquences du surmenage physique et intellectuel. Des complexes, des chocs remontant à l’enfance ; beaucoup de chrétiens en souffrent et cela n’a rien à voir avec la magie.)
La maladie mystérieuse :
Après une mission d’évangélisation de huit jours à Lubeck, un homme d’un certain âge se leva et rendit le témoignage suivant :
« Je suis converti depuis de longues années, et j’ai suivi Christ de mon mieux. Je recherchais la sanctification, je travaillais pour le Seigneur, je lisais beaucoup la Bible, et je priais assidûment. Mais une certaine oppression dans la région du cœur ne me quittait jamais, et je n’arrivais pas à trouver la pleine joie de mon salut en Christ. J’étais malade sans m’en douter. Rien, ni personne ne pouvait m’aider. Alors j’entendis raconter ici, pendant cette mission, comment les péchés de sorcellerie commis avant la conversion sont souvent la cause d’états de ce genre. Je sollicitai un entretien avec un des frères (évangélistes), je lui confessai ces choses, il agit avec moi de la manière biblique, et je fus délivré à l’instant même.»
Lorsqu’on demande à de tels malades le diagnostic posé par leur médecin, la réponse est toujours la même :
« Le docteur ne peut s’expliquer cette maladie. »
C’est évident ! En effet, il s’agit nullement de maladie, mais d’un cas de possession consécutif aux péchés de sorcellerie commis. Pour cela, il n’y a ni remède, ni emplâtre, ni pommade. Ce qu’il faut, c’est chasser le démon. Ainsi, en raison de péchés de magie non confessés et non renoncés, des localités entières et des assemblées chrétiennes peuvent être réfractaires à tout réveil spirituel. Dans ce cas, les prières même multipliées ne sauraient être efficaces.
« Je me suis fait tirer les cartes rien que pour rire ! »
Voici un cas tragique mais instructif :
Lettre d’un croyant, membre d’une assemblée évangélique.
Hannovre, le 23 octobre 1923 :
« Notre enfant cadet était malade depuis dix mois environ ; personne ne parvenait à découvrir la cause de cette maladie. Comme je faisais partie d’une caisse-maladie, ma femme fit venir un médecin. Toutefois, lorsque l’enfant eut pris les remèdes prescrits son état empira.
« C’est le Seigneur qui a à nous parler en ce cas », pensai-je. Oui, on voyait clairement la puissance du Malin dans l’enfant. Nous priâmes beaucoup, sans aucun effet. Ma femme disait que le bébé allait mourir, d’autant plus que beaucoup d’enfants mouraient à cette époque-là. Même les croyants perdirent tout espoir et dirent : « Ne vous donnez plus de peine » Car le bébé n’était plus qu’un squelette.
Quel épouvantable chagrin pour nous ! Je demandai à Dieu : « Seigneur, qu’y a-t-il ? Pourquoi cela ? » Et la réponse vint : J’avais jadis lu un article de Modersohn expliquant que l’interdit (= la malédiction) est la conséquence des péchés de sorcellerie. Tout triomphant, je m’étais dit : « Cela n’entre pas en ligne de compte pour moi, car je ne me suis fait tirer les cartes rien que pour rire. La malédiction n’est pas sur nous ! » Maintenant Dieu me fit comprendre que j’avais ainsi irrité le diable et provoqué Dieu, car mon raisonnement était faux.
Mais à présent, où la souffrance du bébé était arrivée à son comble, et où je criais à Dieu si ardemment, il me montra ma faute. Je dis à ma femme : « L’enfant porte les conséquences de notre péché de jeunesse ! » Car ma femme aussi s’était laissée persuader de se faire tirer les cartes. Nous nous repentîmes et nous humiliâmes pour nos péchés devant Dieu, et l’état du bébé s’améliora. Oui, l’enfant est maintenant un vrai miracle aux yeux de tous ceux qui l’ont vu si malade.
(Signé : P. D.)
Idolâtrie et crime
Parmi les causes qui poussèrent le commerçant Angerstein, en automne 1924, à assassiner huit personnes, citons aussi la lecture et l’emploi des soi-disant 6ème et 7ème livre de Moïse qu’on retrouva chez lui avec d’autres livres spirites. Ces livres dangereux contenaient des instructions promettant une grosse fortune à quiconque tuerait neuf personnes. Angerstein résolut de suivre ces abominables conseils, afin d’obtenir l’argent dont il avait un urgent besoin pour couvrir de graves malversations. Il devint huit fois assassin, fut arrêté et condamné à mort.
Un autre épisode tragique de ce chapitre effroyable nous est fourni par le rapport suivant tiré d’un journal de Berlin
(Berliner Morgenpost du 25 septembre 1928) :
« Hier matin, Mme Melcher, domiciliée à Karlshorst, se présenta à la police, prétendant avoir fusillé son fils. Les recherches effectuées confirmèrent sa déposition. Gustave Melcher fut trouvé mort dans son lit, la tête trouée d’une balle. À l’audience, Mme Melcher expliqua qu’elle avait fait établir un horoscope pour son fils malade et avait appris ainsi qu’il ne recouvrerait jamais ses facultés mentales. Un remède lui aurait été donné sur cette base avec la raison suivante : « Pour atteindre son salut, il doit recevoir la destinée par n’importe quel moyen. » — L’astrologue qui a fourni cet horoscope partage sans aucun doute la responsabilité de cet assassinat.
Un nombre impressionnant de malheureux languissent dans des asiles psychiatriques par suite de l’emploi de sorcellerie et de superstitions qui sont également la cause d’un grand nombre de suicides.
L’astrologie démasquée
M. Othmar Stenger, astronome à l’université de Nuremberg, ainsi que d’autres savants de marque, réservent à l’astrologie une défaite retentissante et complète à tout point de vue. Ils disent que c’est une prétention criminelle que de vouloir prédire l’avenir d’un être humain d’après la position des astres, et que l’astrologie, sous sa forme actuelle, équivaut à un crime envers l’humanité. Ils affirment qu’on peut interpréter un horoscope de toutes les façons imaginables et y lire tout ce qu’on voudra. Entre autres, tous les astrologues auxquels des journaux américains avaient jadis soumis à leur insu l’horoscope de l’empereur Guillaume II, se sont trompés.
Autre fait frappant : Partout où l’astrologie était florissante, la civilisation est tombée en décadence. Ainsi en Babylone, en Égypte, en Arabie, en Grèce et à Rome. L’astrologie est un signe certain de décadence. Enfin, les astrologues basent leur divination indifféremment sur le système cosmique de Ptolémée ou sur celui de Copernic, qui pourtant se contredisent. Ce seul fait prouve suffisamment la légèreté et l’empirisme de cette fausse doctrine. Convainquez-vous-en personnellement : Soumettez un échantillon identique d’écriture, de lignes de la main, ou la même date de naissance à plusieurs chirologues ou astrologues. Vous n’en trouverez pas deux qui donnent la même interprétation ; ils se contrediront même, à coup sûr.
La vraie science raisonne, avec l’aide des cinq sens donnés à l’homme par Dieu. La divination ne fait que deviner, comme tous les charlatans, par le sixième sens, le don de Satan (voir Genèse 3, 6—7). Chercher son secours ailleurs qu’en Dieu, c’est se tourner vers les idoles, vers les faux dieux, ennemis du Dieu véritable.
Délivrance de la malédiction consécutive à la magie
Quiconque commet le péché de magie nie Dieu et, consciemment ou non, sollicite Satan de lui prêter secours. Pour cette raison, la Bible appelle cela le péché d’abomination, même s’il a été commis au nom de Dieu. Qu’on ne s’y trompe point : magie blanche ou magie noire — elle reste la magie qui est une abomination devant Dieu. Celui qui s’en est rendu coupable ne peut s’en repentir assez profondément. Par la repentance seule il peut et doit revenir à Dieu. Bien des personnes ne demanderaient pas mieux et le feraient même très volontiers, mais elles ne le peuvent pas. Quelque chose, quelqu’un, une puissance indéfinissable est là et les en empêche.
Comment de telles âmes peuvent-elles être délivrées ?
-
Le premier pas qui s’impose, c’est un entretien en toute franchise avec une personne possédant la charité et l’expérience nécessaires pour vous aider. Cela peut être un pasteur ou un ancien dans la foi, pour autant qu’il connaisse le danger de la magie et qu’il possède l’autorité du Saint-Esprit pour agir en pareil cas. Rien que la confession dans l’humilité apportera déjà du soulagement à l’âme tourmentée et démasquera les puissances des ténèbres. La voie à suivre nous est indiquée dans Luc 15, 17—21 ; Jacques 5, 14—16 ; Actes 19, 18—19.
-
Ensuite, saisissez par la foi 1 Jean 1, 7—9, sans douter, et en invoquant le sang de Jésus. Croyez à la lettre les textes suivants : Hébreux 9, 14 ; Ésaïe 1, 18 ; 43, 1 ; 53, 5—6. Puis, remerciez par la foi le Seigneur qui vous a délivré de la puissance satanique (Hébreux 2, 15). Détournez-vous du mal d’une façon catégorique selon Actes 19, 18—19, en détruisant tout objet et tout livre de magie.
-
Priez, louez, remerciez de tout votre cœur, même sans rien sentir ; c’est essentiel.
Ce n’est qu’ainsi que l’homme réalisera sa délivrance et son salut. Toutefois, certaines personnes n’oseront peut-être pas tenir tête aussi énergiquement à l’ennemi redoutable. Mais la Parole de Dieu en donne le droit à chacun. Si néanmoins le courage vous fait défaut, adressez-vous à un pasteur, prédicateur ou ancien d’église qui soit rempli de la puissance du Saint-Esprit. Comme les apôtres avaient reçu l’ordre de chasser les démons, tel est aussi de nos jours le ministère de ceux qui ont cru (Matthieu 10, 1 ; Marc 16, 17—18).
Aujourd’hui encore Satan accuse les frères devant Dieu, jour et nuit (Apocalypse 12, 10). De là le fait que de chères âmes sont souvent tourmentées par le diable, quand même elles ont déjà trouvé la paix avec Dieu par le Christ Jésus. Il y a même eu des cas de suicide. C’est donc bien à raison qu’un médecin, voici quelque temps, posait la question suivante dans un cercle d’académiciens croyants : « D’où vient que, de nos jours, de nombreux croyants se suicident ? » Dans de tels cas, on peut être certain que d’anciens péchés de magie n’ont pas été confessés et mis en ordre selon les exigences bibliques. Il est donc de toute importance de ne négliger aucun détail de ce genre, si infime qu’il puisse paraître, Satan, qui est assassin dès le commencement, ne néglige jamais de faire valoir ses droits ! Mais d’autre part, il est magnifique d’observer comment de pauvres âmes, cruellement tourmentées par l’ennemi, peuvent expérimenter une pleine délivrance, voire même la guérison de leur corps lorsque, dans un repentir profond et sincère, elles ont confessé leurs péchés d’abomination un à un, à haute voix devant un témoin. C’est là le chemin de la délivrance.
L’homme qui ainsi s’humilie sincèrement devant Dieu et saisit Christ par la foi, possède désormais une conscience pure. En certains cas, il se verra même délivré des maux mentionnés ci-après, et d’autres souffrances encore, qu’on peut souvent — pas toujours cependant —, considérer comme consécutifs à des pratiques de magie. Les plus importants sont :
-
Sensualité invincible ; vices contre nature, même avec des animaux ; naissances monstrueuses.
-
Tares héréditaires ; décès des membres de la famille à une date fixe.
-
Tendance maladive au mensonge et au vol (cleptomanie) ; gourmandise ; états spasmodiques, somnambulisme, danse de Saint Guy, épilepsie.
-
Caractère colérique, esprit de querelle sans motif ; esprit de rancune et de vengeance.
-
Visions, apparitions lumineuses et de formes humaines invisibles pour autrui ; voix intérieures ; seconde vue, prévision de l’avenir, médiumnité, dons psychiques, télépathie.
Forte somnolence pendant la prière et la lecture de la Bible (à condition qu’il n’y ait pas de réelle fatigue physique due au surmenage) ; assurance trompeuse concernant le péché et l’éternité ; antipathie contre les
-
cantiques, les lectures religieuses et la Parole de Dieu ; jurements et blasphèmes, folie religieuse ; divisions entre époux ; oppression cardiaque (à la condition qu’il ne s’agisse pas d’une réelle maladie du cœur).
-
Regard fuyant, manière d’être repoussante et hautaine.
-
Cauchemars, insomnies
Et pour terminer ce sombre chapitre, voici encore un de ces innombrables cas de superstition : M. Dietrich, directeur d’un collège, raconte ce qui suit : Un de ses élèves devint un jour le treizième de sa classe. Le lendemain, le père de l’élève, monsieur distingué et cultivé, vint prier le directeur de mettre son fils à un rang inférieur d’une ou de deux places, vu qu’il haïssait le chiffre 13.
Les gens superficiels se moqueront de pareilles stupidités qui, cependant, cachent un fond très sérieux. Car seul l’homme ayant abandonné Dieu et sa Parole s’attachera à de telles superstitions. C’est pourquoi la Bible appelle cela de la prostitution (au sens spirituel) et de l’idolâtrie. Le vrai croyant, au contraire, se sait toujours sous la protection de son Dieu. Il est donc parfaitement tranquille, même si sa chambre porte le numéro treize, ou s’il est le treizième en société un jour de vendredi. Il sait que sa vie ne dépend point d’un nombre ou d’un jour, mais du Dieu vivant qui la tient dans sa forte main.
Le regard de Dieu est posé sur toi
Quelle certitude réconfortante ! (Psaume 139, 7—12.) Ami lecteur, au cas où tu marcherais dans la voie du péché, garde-toi de penser que l’obscurité de la nuit saurait le recouvrir et le dissimuler. Il n’y a point d’obscurité pour le regard de Dieu ! Il perce à jour le tréfonds de ton cœur. Je suis persuadé que bien des individus ne seraient pas arrivés où ils en sont, s’ils étaient restés sous le regard de leur mère. Ils n’auraient pas osé rester attablés au café parmi les moqueurs et chanter avec eux des chants orduriers ; ils n’auraient pas, à l’heure de la tentation, avancé la main pour prendre l’argent d’autrui ; ils n’auraient pas suivi le chemin de l’impureté, si leur mère s’était tenue à leur côté. Or, réalise, cher ami, que le regard de Dieu repose sur toi jour et nuit. Connais-tu Dieu ? Il t’aime mieux que ne t’aime ta mère !
Il t’a vu, toi pécheur, sur ta voie coupable, en chemin vers le juste jugement et vers la perdition éternelle. Mais il t’aime d’un amour merveilleux, sa tendre affection t’attend et te cherche !
Voici combien est merveilleuse et fidèle la sollicitude du Sauveur qui cherche les pécheurs :
Un serviteur de Dieu éprouvé raconte comment, au cours d’un voyage à pied, il rejoignit un jeune homme dans un endroit solitaire, lui tendit une feuille en disant : « J’ai à vous remettre un message de Dieu pour vous. Veuillez, je vous prie, lire cette feuille très attentivement, afin qu’elle devienne pour vous une source de bénédiction éternelle. »
Le jeune homme me regarda de haut en bas ; toutefois, il me remercia et se retira ensuite derrière un arbre pour, me semblait-il, lire ma feuille sans être vu. Ainsi, je poursuivis ma marche sans autre. Une demi-heure plus tard, cependant, il courut après moi en grande hâte et dit : « Ah ! Monsieur, comme je vous remercie de ce message ! Je viens de le dire, et Dieu a parlé à mon cœur grâce à vous. N’est-ce pas merveilleux ? Certain d’être arrivé aux derniers instants de ma vie, je suis saisi de constater que le Dieu vivant m’observait et tenait à me rendre attentif aux conséquences éternelles de mes actes. Car, il faut que je vous l’avoue, j’étais sur le point de m’ôter la vie. Ma décision était irrévocable. Juste au moment où j’allais mettre à exécution mon projet, voici que vous me remettez cette feuille comme étant un message de Dieu pour moi. Ce que personne ne pouvait deviner, Dieu le voyait en moi.
À présent, j’ai été tellement frappé de ce que Dieu sait toutes choses, que je tremble de frayeur ! Je me rends compte maintenant que Dieu connaît toute ma vie ! Non seulement mes actes et mes paroles, mais aussi mes pensées et mes projets. Et j’ai aussi acquis la certitude absolue que Dieu ne veut pas ma mort, puisque, dans sa miséricorde, il m’en a préservé. Néanmoins, je le sens très distinctement, Dieu ne peut que me condamner à cause de ma vie de péché vécue sans lui, malgré toute la bonté par laquelle il m’a gardé en vie. Que faut-il donc que je fasse maintenant pour être délivré du poids de mes péchés ? »
Profondément ému, j’écoutais le récit du jeune homme. Puis, je me mis à lui exposer le grand message du salut par grâce, à savoir qu’il ne pouvait rien faire par lui-même, pas même faire disparaître une seule faute. Mais que Christ fut pendu à la croix, au bois maudit, à notre place, qu’il y souffrit et mourut, afin de nous racheter éternellement du péché, de la mort, de la damnation et de l’enfer nous, pauvres hommes perdus sans espoir. À lui qui venait d’échapper à la Mort et au jugement éternel, j’annonçai le Christ Jésus, fils de Dieu. Je lui dis : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Le jeune homme ouvrit son cœur à ce précieux Évangile, et il y crut. Ensuite il poursuivit son chemin en louant Dieu pour sa grande miséricorde.
Voilà, ami lecteur, ne l’oublie jamais : Le regard de Dieu est posé sur toi ! Dieu te parle à toi aussi par le présent message. Ta vie également est souillée par le péché. Le Dieu tout-puissant connaît aussi tes faits et gestes, tes paroles, tes pensées, tes projets. Comment échapperas-tu au jugement ? Oh, empresse-toi de te réfugier en ton Sauveur ! Jésus ne te repoussera point. Ne tarde pas, viens à Lui aujourd’hui même ! Ne remets pas à plus tard le salut de ton âme ! Qui sait ce qu’apportera l’heure qui vient ? Elle peut te réserver la mort ! Dieu peut te citer devant sa face aujourd’hui même. Et alors… ?
(Pwk, d’après G. V.)
Nous rendre visite
Adresse
21, Rue des Brevets
83390 CUERS
Contact
Retrouvez-nous
aussi sur
Tél 06 27 42 51 26